La maison médicale inaugurée

La maison médicale inaugurée. Un jeune médecin vivement espéré

Un an après sa mise en service, la maison de santé a été inaugurée. Louis Pautrel et Jean-Pierre Oger ont redit leur volonté de voir un ou deux médecins s'y installer.

Mercredi 21 décembre, Louis Pautrel, conseiller départemental et président de Louvigné Communauté, et Jean-Pierre Oger, maire de Louvigné-du-Désert et 1er vice-président de Louvigné Communauté, ont présidé l'inauguration de la maison de santé pluridisciplinaire. Parmi les invités : Jean-Luc Chenut, président du Conseil départemental, Hugues Jardin, secrétaire général de la sous-préfecture, Corine Foucault, déléguée de l'ARS (Agence régionale de santé), Vincent Tricot, architecte, des élus du territoire et les professionnels de santé.

Louis Pautrel et Jean-Pierre Oger ont rappelé l'origine du projet de maison de santé. Ils ont eu une pensée particulière pour Pierre Besson, « pharmacien, conseiller municipal et communautaire décédé il y a un mois et qui, avec l'aide de Frédéric Bureau, pharmacien et alors maire de Saint-Georges, s'est fortement impliqué dans le projet. Tous les deux ont su faire les liens indispensables entre les différents partenaires, notamment élus et professionnels de santé, pour établir d'abord un projet de santé, et ensuite convaincre l'Agence régionale de santé de l'urgence de la construction de cette maison de santé ».

Un ou deux médecins recherchés...

L'architecte et les élus ont ensuite travaillé avec les professionnels de santé pour faire en sorte que « cette maison médicale soit la plus adaptée, la plus fonctionnelle possible pour permettre un travail en commun et servir en quelque sorte de guichet unique pour le patient, le tout dans un cadre moderne et conforme aux nouvelles normes énergétiques et d'accessibilité », a souligné Jean-Pierre Oger.

Les deux élus ont exprimé leur regret de ne pas avoir réussi  à faire venir à ce jour un ou deux médecins généralistes pour accompagner le Dr Hervé de Montigny.

« Mais je crois toujours en un minimum de chance dans ce domaine : il faut être patient ! » a dit Jean-Pierre Oger.

« Nous avons des contacts avec des jeunes mais qui ne sont pas concrétisés... On ne peut rien leur imposer, a ajouté Louis Pautrel. On travaille dans la discrétion avec le soutien de l'ARS et on reste mobilisés. Il faut qu'on ait un peu de chance sur ce dossier qui reste mon combat, ma priorité ».

Autre regret pour le maire de Louvigné-du-Désert : « il concerne nos législateurs qui n'ont pas réussi à faire voter au Parlement une loi qui régirait de façon plus rigoureuse l'installation des médecins généralistes dans les zones où le besoin urgent s'en fait sentir... »